Comme vous le savez, dimanche prochain, c’est la Fête des Mères. Certains n’y voient qu’un prétexte de plus savamment orchestré par les commerçants pour leur faire dépenser de l’argent, pour d’autres il s’agit simplement de célébrer celle qui leur a donné la vie. Alors, autant on peut effectivement se poser des questions sur la finalité de certaines fêtes (en vrac Halloween, St-Valentin, St-Patrick, ils ont bon dos les saints tiens !), autant on passe difficilement à côté de la Fête des Mères, et pour cause !
Déjà, dans la Grèce Antique, chaque année au printemps, on célébrait Rhéa, divinité mère des Dieux. Les romains, eux, fêtaient Cybèle, et les femmes, réunies devant le Temple de Junon, recevaient des cadeaux. Tiens, tiens... Mais la version que nous connaissons aujourd’hui nous vient tout droit des Etats-Unis, depuis qu’a été instauré en 1908 le « Mother’s Day », grâce à une jeune institutrice qui, en hommage à sa propre mère, souhaitait célébrer toutes les mamans du pays. Ce sont les soldats américains débarqués sur le vieux continent durant la Première Guerre Mondiale qui nous ont amené cette coutume. Ainsi en France, on a d’abord fêté les mères de familles nombreuses en 1920, puis toutes les mères à partir de 1929.
Les mauvaises langues pourront toujours dire que c’est sous le régime de Vichy que cette journée fut inscrite au calendrier en 1941, il n’en reste pas moins que la Fête des Mères a fait l’objet d’une loi en 1950, et que depuis, chaque année, c’est le Ministère chargé de la Santé, et depuis 2004 le Ministère de la famille, qui est chargé de l’organiser. Tout cela est donc extrêmement sérieux, même si tout ce qui compte au final, c’est que les enfants n’oublient pas de dire à leurs mamans combien ils les aiment, et pas que le premier dimanche de juin…
En même temps, les relations mères-filles sont devenues tellement fusionnelles que depuis quelque temps on ne parle plus que de ça ! Que ce soit dans la mode, le cinéma ou les médias (citons par exemple les pubs « Comptoir des Cotonniers », le film « Lol » ou le magazine « Mum », premier féminin mères-filles), tout le monde surfe sur la vague des relations intergénérationnelles. Il faut dire qu’entre les femmes qui ne veulent plus vieillir et les petites filles qui s’habillent comme des adultes, il y a de quoi en perdre son latin.
Mais ce phénomène ne date pas non plus d’aujourd’hui. Car sans tomber dans les excès qu’on peut parfois constater (pardon mais j’ai beaucoup de mal avec les gamines qui portent des strings sous leur jean taille basse et qui se maquillent à 8 ans !), toutes les petites filles du monde ont joué à la grande, ou à faire comme leur maman. Je me revois encore défilant devant mon miroir une paire d’escarpins sublimes aux pieds pointure 36 alors que je chaussais à peine du 30. Et encore, ma maman a de tout petits pieds ! Et bien Isabelle, la créatrice de C-oui, c’est pareil. Elle, c’est avec le sac de sa grand-mère qu’elle jouait à faire la dame ; une grand-mère dont elle admirait tellement l’élégance qu’elle s’en inspire encore aujourd’hui pour ses collections.
Quoi de plus magnifique en effet qu’un objet qui traverse les générations. L’histoire ne dit pas si ce sac était un cadeau de Fête des Mères, mais pour celles qui en recevraient un dimanche prochain, pensez que peut-être vos petites-filles le garderont précieusement toute leur vie… Maintenant si on vous offre un collier de nouilles, vous risquez de le garder moins longtemps, mais quoi qu’il arrive, ce sera le plus beau cadeau du monde, on est d’accord non ?
En tout cas, je trouvais que la Fête des Mères était une jolie occasion pour démarrer l’aventure du blog C-oui. Je viendrai donc régulièrement vous parler de choses futiles et légères peut-être, mais toujours passionnantes j’espère, de mode, de beauté, de sorties, de restos, de voyages, de musique, bref de toutes ces choses qui font la vie et pour lesquelles on aime dire Oui !