Si vous ne connaissez pas encore Chloé Mons, son album « Walking » sorti le 23 mai dernier va vous faire découvrir une grande artiste. Cette belle lilloise n’en est pourtant pas à son coup d’essai, puisqu’elle a déjà publié trois albums : « Chienne d’un Seul » en solo et « La Ballade de Calamity Jane », album concept avec la participation de Rodolphe Burger et Alain Bashung, son mari, en 2006, et un troisième en 2009, « Par la Rivière ». Ce quatrième opus, produit par Malcom Burn (qui a travaillé avec Bob Dylan, Iggy Pop ou Emmylou Harris entre autres), a été enregistré à Kingston dans l’état de New York en 2010, et permet de découvrir une nouvelle facette de son talent.
L’univers de Chloé Mons est celui d’une femme sincère, forte et torturée à la fois. Chloé est une rockeuse, une vraie, un mélange de punk et de country, de provocation et de sensualité, de douceur et de fièvre. Elle joue avec sa voix comme d’un instrument à part entière, faisant de sa musique un art brut, et nous embarque pour une plongée aux origines du monde. Chloé Mons a beaucoup voyagé, aux Etats-Unis bien sûr, mais aussi en Afrique, et cet album s’en ressent. Les percussions sont omniprésentes sur la majorité des titres, un peu comme des mélopées tribales par lesquelles on est vite envoutés. Elle se définit elle-même comme une femme de sensations, d‘émotions, et c’est exactement ce que l’on ressent à l’écoute de « Walking ».
A noter qu’on peut y entendre une reprise assez étonnante de « Hot Stuff », bien loin de la version disco d’origine, mais qui montre encore une fois combien Chloé Mons est inspirée. Laissez-vous surprendre par cet album et cette artiste hors-norme, avant de la retrouver sur scène à l'automne, car oui, Chloé Mons est belle et ça s’entend, la preuve…